À la fin du XVIIIe siècle, un homme arpente Edo, l'ancienne Tokyo, avec pour ambition de cartographier la capitale, pas après pas.
Dix sun font un shaku, six shaku font un ken, soixante ken font un chô, trente-six chô font un ri.
Mais si ce marcheur s'efforce, par rigueur scientifique, d'adopter le pas le plus régulier possible, son entreprise se mue bien souvent en flâneries émerveillées face à la beauté de la ville, en observation curieuse de ses habitants, en haltes gourmandes le long des rues, et en rêveries qui lui font redécouvrir les paysages à travers les yeux d'un oiseau, d'une tortue ou d'un chat.