Cet essai porte sur la Gaule conquise par César. Son objectif est de mettre l’accent sur l’évolution du pays, depuis La Tène finale (vers 150 av. J.-C.) jusqu’au moment où s’achève son intégration effective dans l’Empire romain (vers 70 apr. J.-C.). L’auteur insiste donc sur les permanences avant d’aborder les étapes de la transition. Une première partie thématique étudie la Gaule sous ses différents aspects : le pays et ses habitants, la ruralité, le phénomène urbain et, enfin, les croyances. Une seconde partie, davantage historique, se concentre sur les étapes de l’intégration dans l’Empire. Cet ensemble est précédé d’un important prologue dont le titre est à lui seul une réponse ferme aux vaines polémiques de ces dernières années : « Que la Gaule n’est pas la France. » Il n’existe pas, à l’heure actuelle, d’approche similaire, cherchant à rompre avec le découpage chronologique classique entre protohistoire et histoire. On a mobilisé pour ce faire les sources archéologiques les plus récentes, issues bien souvent des fouilles préventives, en essayant de les croiser avec l’analyse des documents historiques traditionnels (épigraphie, textes grecs et latins). L’auteur propose sans aucun doute une vision renouvelée de l’histoire de la Gaule.