L'Afrique, encrage du poème, des reminiscences du temps fragile de l'enfance. Un temps retrouvé dans l'évocation des parfums, des odeurs de sucre et de peau, les odeurs du fleuve, celles de la boue. Entre le poème et la prose Nimrod ne choisit pas. Sa langue est une voie dérobée où marchent depuis trente ans ses Gens de brume aux lisières de l'aube.