La mondialisation, universel bienfait ? Pas vraiment.
Comme tout phénomène humain, la mondialisation
est semblable à la «langue d'Ésope» - la meilleure
et la pire des choses à la fois.
La meilleure face de la mondialisation est sans cesse
vantée par ses thuriféraires, pour l'essentiel des libéraux
proches du monde des affaires, et par les médias
qu'ils possèdent souvent : c'est la «mondialisation
heureuse» qu'on nous vante depuis les années 1990.
Sa face obscure, ces mêmes intérêts tentent de la
noyer dans le silence, ou bien, quand la réalité est trop
grave pour être tue ou niée, ce «pire» est morcelé et
présenté comme un épiphénomène (une collection
de «fait divers») étranger à la mondialisation.
Alors qu'en Europe, le terrorisme islamiste se dissipe
(aucun attentat en 2012 selon Europol), alors qu'à
l'échelle européenne la toxicomanie baisse chez les
jeunes, quelle est aujourd'hui cette «face criminelle
de la mondialisation» ? Quel est son avenir ?