George Brecht, histoire d'un effacement
George Brecht a senti que le temps est de la musique, même faite d'un seul son blanc, même produite par des clignotants de voiture au crépuscule. La musique comme l'ensemble du cours de la vie. Il a posé de petits vecteurs sur ce cours-là, des events. Ils agissent comme des commutateurs, ils s'allument et ils s'éteignent. Ils font tous entendre un déclic, comme un bref réveil à quelque chose qu'on ne saisit pas.