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Wie zich aan de poëzie van Frank Báez (Santo Domingo, 1978) waagt, duikt in een tragikomische, schijnbaar autobiografische wereld van gedichten waarin een jonge eilandbewoner aan het woord is die het liefst de wijde wereld intrekt om kunstenaar te worden: “ik herinner me dat ik / zo wanhopig was dat ik zelfs / als een verstekeling / had meegewild op de eerste boot die afmeerde”.
Inmiddels heeft de dichter gereisd en veel van de wereld gezien, en kijkt hij daarop terug in zijn gedichten: Chicago, Egypte, de Middellandse Zee – een voor een worden de locaties opgenomen in dat universum van die jongeman die graag groots en meeslepend wil leven maar toch zijn geliefde eiland in de Caribische Zee maar niet uit zijn systeem krijgt. Steeds keert Báez terug naar de kade, de pier, de golven: