Dans l'Angleterre georgienne, Thomas Westfield, gentilhomme
anglais souffrant d'insomnie, engage Samuel
Goldberg, écrivain juif d'âge mûr, afin que celui-ci lui
fasse la lecture jusqu'à ce que le sommeil le gagne.
Tirant son principe narratif des Variations Goldberg de
Bach, Gabriel Josipovici fait fuguer, en trente chapitres
qui sont autant de variations stylistiques, Goldberg
lui-même et des thèmes qui lui sont chers : Homère,
Shakespeare, la filiation, le mariage et l'amour, l'art et
la mélancolie, la difficulté d'écrire comme l'incroyable
fertilité de la fiction.
Au fil d'histoires et anecdotes, subtilement liées entre
elles, surgit un roman qui n'a rien d'académique, une
oeuvre excitante, joyeusement libre par-delà ce qui la
constitue.
Goldberg : Variations est une fête de l'intelligence.