Le 28 avril 1990, trois mois après la libération de Nelson Mandela, Michael Lapsley perdait ses mains et un oeil dans un attentat au colis piégé au Zimbabwe. Aumônier de l’ANC en exil, il payait ainsi très cher son engagement contre l’apartheid. Depuis lors, des crochets métalliques lui servent de mains, mais il poursuit sans relâche son combat pour la paix et la liberté... En 1998, il fonde au Cap l’Institut pour la guérison des mémoires, dont la vocation est de venir en aide aux victimes de diverses formes de violence et d’oppression. Fort de son expérience, Michael Lapsley anime également des ateliers pour accompagner les personnes marquées par un passé douloureux, notamment des détenus, des réfugiés ou des malades du sida, aussi bien au Rwanda et aux États-Unis qu’en Irlande du Nord et en Colombie. « Michael Lapsley décrit le refus d'être brisé, dans son corps, son âme et son esprit. Cet engagement, il l'étend au monde entier. La portée de ce livre est immense. » Nadine Gordimer, romancière sud-africaine, prix Nobel de littérature.
Né en 1949 en Nouvelle-Zélande, Michael Lapsley est un prêtre anglican. À l’âge de 24 ans, il est envoyé en Afrique du Sud pour poursuivre ses études et découvre la réalité de l’apartheid. Expulsé en 1976, il se rend au Lesotho et devient aumônier de l’ANC en exil.
Ce livre, préfacé par Desmon Tutu a été écrit en collaboration avec Stephen Karakashian et traduit de l'anglais par Daniel Delmée.