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"Meine lieben Bayern haben's gut gemacht; sowie ich kann, fahre ich nach München", schrieb Gustav Landauer, als er im November 1918 von der Ausrufung des Freistaats Bayern erfuhr. Ohne Zögern folgte er dem Ruf seines Freundes Kurt Eisner, des ersten bayerischen Ministerpräsidenten, und wurde zu einer intellektuellen Leitfigur der Revolution und Rätezeit.Ob Landauer ahnte, dass München ihm zum Verhängnis werden sollte? Nur fünf Monate nach dem Sturz der Monarchie wurde er bei der Niederschlagung der Räterepublik von konterrevolutionären Soldaten brutal ermordet. So dauerte das Leben des hochangesehenen Kulturphilosophen und Theaterkritikers, Schriftstellers und Übersetzers, Vortragsredners und Publizisten kaum länger als das deutsche Kaiserreich bestand, gegen dessen soziale Missstände und staatliche Willkür er zeitlebens angekämpft hatte.Die Tagebücher Gustav Landauers und unzählige Briefe sind nun die Quellen für ein sehr persönliches Porträt: Es spannt den Bogen von Landauers Studentenzeit und Engagement in der Berliner Arbeiterbewegung bis hin zu seiner schicksalhaften Rolle in der Münchner Räterepublik. Rita Steininger erzählt versiert und klug von Heirat und Vaterschaft, von Not, Verfolgung und Inhaftierung und dem Kampf des unbeugsamen Pazifisten gegen den Ersten Weltkrieg, aber auch vom Glück in der Beziehung zu seiner zweiten Frau, der Dichterin Hedwig Lachmann: Sie war Landauers große Liebe und das Band, das ihn mit seiner Wahlheimat Bayern verknüpfte.