Haïku. Cet autre monde
« L'un des derniers souvenirs que j'ai de mon père, au cours de l'été et de l'automne qui précédèrent sa mort, est son travail de composition de ces milliers de haïkus. On ne le voyait jamais sans sa collection de haïkus sous le bras [...] et je me rappelle qu'il en suspendait des pages et des pages, comme pour les faire sécher, sur de longues tiges de métal tendues à travers l'étroit coin-bureau de son minuscule studio parisien privé de lumière, ainsi qu'il le faisait pour les photographies abstraites qu'il avait l'habitude de composer et qu'il développait lui-même au début de son exil parisien. »
Julia Wright