Inspiré par la vague des protest songs et la tradition du
conteur chanteur, Olivier Noack porte sur scène la voix des
héros anonymes qui ne supportent ni injustice ni cupidité. Il
choisit de raconter la fragilité, le courage et le refus de la
soumission.
Ses histoires viennent d'un collectage radiophonique fait par
le journaliste américain Studs Terkel auprès de personnes
ayant traversé la grande dépression de 1929.
Âpres et réalistes, ces récits évoquent les portraits de ceux
qui ont souffert, combattu ou profité de cette période de
l'histoire.
En mélangeant ces témoignages à un conte populaire très
connu et à une vision subjective du film de John Ford Les
Raisins de la colère, le conteur combine fantaisie, émotion et
parole politique.