De Sur la plage de Belfast au Temps des amoureuses, le cinéma d’Henri-François Imbert propose, loin des agitations et du rythme frénétique des médias, une poétique de l’image. Par sa réflexion sur le cinéma comme outil de mise en relation des êtres, des choses et des temporalités, il pose sans cesse la question : qu’est-ce-que faire partie de ce monde ?
Un film d’Henri-François Imbert est comme un cours d’eau qui se fraye un passage entre les éléments du paysage, contourne certains d’entre eux pour mieux nous les signaler, et garde indéfectiblement le cap vers l’expérience de la relation à l’autre. Composé d’un essai et d’un entretien, Henri‐François Imbert, libre cours parcourt la filmographie d’un orfèvre qui par sa patience impose une vision unique du cinéma.
Raphaëlle Pireyre est critique de cinéma. Elle collabore au site Critikat et aux revues Bref et Images documentaires. Quentin Mével est délégué général de l’Acrif et auteur de plusieurs livres d’entretiens avec des cinéastes (Noémie Lvovsky, Cédric Kahn, Arnaud et Jean-Marie Larrieu, Frederick Wiseman...)