Elle veut dire sa pratique ordinaire : les ratages, les trouées, les petites taches de lumière.
Le pari d'un partage.
Elle veut dire sa pratique ordinaire avec des mots ordinaires.
Elle a oublié la langue des analystes. Peut-être ne l'a-t-elle jamais apprise ?
Les chemins buissonniers de ses rêves la conduisent à l'écriture des fragments de cure.
Elle ne relate pas des "cas" mais des moments de rencontre avec Anna, Julien...
Ceux dont la maison n'est pas habitable ou détruite cherchent à supporter, à créer de nouvelles fondations.
Ceux qui n'ont pas de maison apprennent à ressentir les émotions, à mettre des mots sur les choses. Parfois rester en vie est l'espoir ultime.
Elle accompagne chacun dans les chemins qu'ils osent prendre, se sentent aptes à explorer.
Parfois le vent donne vie aux feuilles que l'hiver avait figées. Il les pousse, les déplace dans des danses colorées.
Donner du jeu, du mouvement, de l'air.
Chacun a son pas de course ou d'escargot, son souffle de fourmi ou de géant.
Jacqueline Persini, a fait paraître des poèmes et des vignettes cliniques dans différentes revues.
L'Harmattan l'a déjà publiée dans les collections "Psychanalyse et civilisations" et "Poètes des cinq continents". Poésie et psychanalyse sont pour elle indissociables.