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Op 31 augustus hing Marina Tsvetajeva zich op in Jelabouga in deTataarse USSR , een afgelegen oord waarheen ze was geëvacueerd door de Sovjet-autoriteiten. Met Achmatova, Mandelsjtam, Jesenin, Majakovski en Pasternak wordt ze thans beschouwd als een der grootsten uit de Russische poézie.
Hoewel Marina Tsvetajeva zich verwant voelde aan de roden, emigreerde ze in 1922 toch naar Berlijn, waar haar man zich bevond. In 1939 repatrieerde zij, na lang aarzelen: een repatriëring die naar haar dood voerde. Haar vrienden en collega's onder de Russische schrijvers keerden haar bijna allen vriendelijk maar beslist de rug toe. Zelfs Boris Pasternak, haar grote, poëtische liefde, kon niets voor haar doen.
Haar proza, tot nu toe verspreid voorkomend in diverse, meestal buiten Rusland verschenen uitgaven, is op zijn mooist in de herinneringen en portretten die Tsvetajeva schreef. Daaruit is nu door Charles B. Timmer een omvangrijke keuze gemaakt die, voorzien van nawoord en noten, dit boek tot een eerste overzichtelijke presentatie van Tsvetajeva's memoriaal maakt.