Heureuse celle qui a cru
Les textes du Père Marie-Eugène de l'Enfant Jésus qui sont ici rassemblés nous découvrent une âme contemplative, une âme mariale, qui consent à recevoir. Les homélies et conférences du Père sont le fruit du regard porté sur le mystère ; il ne s'agit pas de spéculation, mais d'un simple écho de la Parole et du silence que l'Évangile nous offre à propos de Marie. Le coeur de Marie est un coeur de mère.
Le Père Marie-Eugène l'a suivi dans cette confiance totale, il habite le secret de Marie « toute Mère », et ne va pas chercher dans des louanges superficielles des motifs de parler de Marie : il en vit et il se trouve en profond accord avec les recommandations du concile Vatican II dans ses pages sur Marie : ni trop, ni trop peu. En fait, toute vie chrétienne s'enracine dans la foi de Marie. « Heureuse la croyante » (Lc 1,45) : c'est la première béatitude de l'Évangile.