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Alain Corbin, der große Historiker der Sinneswahrnehmungen, schreibt mit dieser Kulturgeschichte des Windes seine Gedanken zur Herausbildung moderner Wetterfühligkeit fort. In einem elegant geschriebenen Text verarbeitet er zahlreiche Zeugnisse von der Antike bis in die Gegenwart, wobei es ihm um die Erfahrung des erlebten Wetters geht: In einer Verschmelzung mit erhabenen Naturereignissen gerät das Subjekt zu einem meteorologischen Ich, das die Unbeständigkeit der Winde als Spiegel seines wechselhaften Daseins deutet. Dabei erweist sich der Wind als äußerst ambivalent: Als laue Brise, die leise singt, murmelt und streichelt, wird der Frühlingswind zur Chiffre für erotisches Begehren, wogegen der raue Nordwind heult, peitscht und zerstört, sodass ihn auch die Moderne noch oft metaphysisch interpretiert als ein göttliches Instrument der Strafe. Zudem versinnbildlicht der Wind den Atemhauch des Universums und die Beziehung zwischen atmosphärischer Luftzirkulation und menschlicher Atmung. So gilt ein beständiger Luftzug als reinigendes Mittel gegen aus der Erde aufsteigende giftige Dünste und soll ein Gleichgewicht zwischen der Nutzung guter und der Bezwingung schlechter Wetterphänomene herstellen, welche als Widersacher des Menschen erscheinen.