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Das Entsetzen der Weltöffentlichkeit war groß, als am 31. August 1946 in der Zeitschrift The New Yorker eine Reportage erschien, deren Titel Hiroshima an das lang ersehnte Ende des Krieges erinnerte, aber zugleich die Schrecken einer neuen Zeit heraufbeschwor. Ihr Autor, John Hersey, war kein Unbekannter: Er hatte 1945 für seinen ersten Roman den Pulitzer-Preis gewonnen, nachdem er seine schriftstellerische Laufbahn als Sekretär und Chauffeur von Sinclair Lewis und als Kriegsreporter begonnen hatte. Im Mai 1946 reiste er nach Japan, um über die Folgen des Atombombenabwurfs zu recherchieren. Bei seinen Nachforschungen stieß er auf erheblichen Widerstand von Seiten der amerikanischen Behörden. Trotzdem gelang es ihm, sechs Überlebende des 6. August 1945 zu befragen. Was er von ihrem Schicksal erzählte und wie er es tat, war in seiner ganzen Nüchternheit so erschütternd und berührend, dass der Text nicht wie geplant in Fortsetzungen, sondern in seiner vollen Länge von rund 31.000 Wörtern in einer einzigen Ausgabe erschien. Es heißt, Albert Einstein habe davon 1000 Exemplare bestellen wollen, sie war allerdings nach wenigen Stunden ausverkauft. Der Text, der seither in zahlreichen Buchausgaben erschienen ist, gilt bis heute als eine der wichtigsten journalistischen Arbeiten des 20. Jahrhunderts.