À la fin du XIXe siècle, la psychologie se veut
autonome et scientifique et elle commence à
s'institutionnaliser. Au cours du XXe siècle, les
psychologues investissent la famille, la sexualité,
la santé mentale, la justice... Après 1945, cette
dynamique entraîne des confrontations avec les
psychiatres et les psychanalystes (Lacan) et avec
les philosophes (Canguilhem, Foucault).
Une certaine historiographie a privilégié une
histoire des «grandes oeuvres» et des «grands
hommes». Sans négliger ces perspectives, cet
ouvrage se propose de replacer l'histoire de la
psychologie française dans ses contextes sociaux
et politiques et de la lier à celle des pratiques,
des institutions et des sujets : les femmes, les
enfants, les fous... Ce livre s'adresse aux étudiants,
aux praticiens et aux chercheurs ainsi qu'à
tous ceux que concernent les débats contemporains
sur les savoirs «psy».