Depuis l'enfance, le narrateur d'Histoire des cheveux est obsédé par ses cheveux, les mille façons de les couper, et par les salons de coiffure. Trouver la bonne coupe, longue, courte, rasée, est pour lui un casse-tête, et devient le signe d'une position culturelle et idéologique à laquelle personne ne semble pouvoir échapper.
Un jour, il entre par hasard dans le salon Volumen Uno et se fait coiffer par Celso, un jeune Paraguayen, arrivé à Buenos Aires après avoir vécu à Rio. Cette rencontre va bouleverser sa vie, car la coupe est parfaite, magique, mieux que tout ce qu'il a espéré dans ses rêves les plus fous, un miracle. Un miracle qui n'est toutefois pas sans conséquences : à la suite de cette petite révolution, il se fait mordre par son chien, sa femme le quitte, et le magicien Celso l'entraîne dans de bien étranges aventures.
À travers cette histoire c'est toute une relation au corps et à l'image qui se dessine, s'érigeant en métaphore des angoisses de la société moderne.