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L’Histoire d’une contamination est celle, due au virus du sida, de la mère de l’auteur. Lors d’une opération, le 26 mars 1985 à l’Hôtel-Dieu de Paris, Mme Dubois est à la fois sauvée du cancer et condamnée à mort : du sang infecté lui a été transfusé. Sans avoir su qu’elle était contaminée, Mme Dubois meurt, à soixante et onze ans, de tuberculose, le 7 août 1990, dans des “conditions épouvantables”. Le 19 avril précédent, ne supportant plus de voir son épouse dans une telle déchéance, son mari s’était suicidé. Si, en décembre 1992, Claude Dubois n’avait pas retéléphoné à l’Hôtel-Dieu, jamais il n’aurait appris que c’est le sida qui a tué sa mère. Les dossiers présentés dans Histoire d’une contamination sont ceux, adressés par Claude Dubois, au Fonds d’indemnisation en 1993, et, en 1994, à la Cour d’appel. Dubois y expose toutes les conséquences de l’infection de sa mère. À partir d’un cas privé, Histoire d’une contamination exprime l’infini lamento des victimes du sang contaminé. Des milliers de gens ont été les laissés pour compte de négligences, d’erreurs, de fautes commises par d’autres hommes, médecins ou serviteurs de l’État. Tous ont à se plaindre, ou leurs proches s’ils ne sont plus là pour faire entendre leur voix. Une impression poignante s’exhale des textes de Claude Dubois. Humain, rien qu’humain, Dubois est sans haine, mais non sans reproches, à l’égard de ceux dont la responsabilité a été reconnue dans le drame du sang contaminé. De la nécessité financière d’écouler des stocks de sang infecté à l’observance de grands principes au mépris de la simple prudence jusqu’au médecin de famille qui ne prendra pas la peine de dire à Claude Dubois la vérité sur la mort de sa mère, l’inhumanité a revêtu bien des masques.