Partant d'une définition de l'horizon comme inscription de l'altérité dans l'espace, Michel Collot analyse les différentes significations que l'oeuvre de Reverdy confère à cette altérité, grâce à l'interprétation psychanalytique des images liées à la scène crépusculaire, à l'explicitation de quelques symboles religieux familiers au poète et à une description phénoménologique des confins de son « paysage ».