I am, I am, I am
Il y a ce cou, qui a manqué d'être étranglé par un violeur en Écosse.
Il y a ces poumons, qui ont cessé leur oeuvre quelques instants dans l'eau glacée.
Il y a ce ventre, meurtri par les traumatismes de l'accouchement...
Dix-sept petites morts.
Dix-sept résurrections.
Je suis, je suis, je suis.
I am, I am, I am.
De ces dix-sept instants où elle a frôlé la mort, Maggie O'Farrell fait une oeuvre à part, poétique et intense, une oeuvre qui nous parle tout à la fois de féminisme, de maternité, de violence, de peur et d'amour.