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Hannah Arendt war zeit ihres Lebens eine begeisterte Briefschreiberin, die mit ihren Weggefährten in intensivem Austausch stand. Einer dieser Briefwechsel ist erst jetzt entdeckt worden: der mit dem Politologen und Publizisten Dolf Sternberger, dessen Trauzeugin sie - noch als «Hannah Stern, berufslos» - war. Nach dem Krieg begannen die beiden, sich zu schreiben, jetzt zwischen New York, wo die Emigrantin bald zu Weltruhm gelangte, und Heidelberg, wo Dolf Sternberger einen Weg in die bundesrepublikanische Nachkriegsgesellschaft suchte. Ihre Briefe sind voller überraschender Einsichten, sprühen vor Geist und Wortwitz. Kann man die restaurative Bundesrepublik schöner charakterisieren als Arendt: «Mir hat die gute alte Zeit schon nicht gefallen, als sie noch 25 Jahre jünger war»? Udo Bermbach, der beide kannte, beleuchtet in einer ausführlichen Einleitung und zahlreichen Kommentaren die biographischen und zeithistorischen Hintergründe. Die beiden Briefschreiber verband ein tiefer, freier Gedankenaustausch, an dem der Leser nun erstmals teilhaben darf.