Il chercha longtemps la voie d'eau sans l'idée de la parcourir. Ce qu'il cherchait au juste, il ne le savait pas. Mais sa conviction allait vers l'iode et s'y rassemblait en un mouvement d'en-allée, en une façon simple de parcourir, en un sentiment abrupt et exact de devancer. Il marchait le long de la mousse des vagues. Ce n'était pas de l'écume. Cela aussi, il le savait. Et à tordre ses mollets, l'avenir s'affirmait comme la rouille des vents, rose sur son front. Il marchait.
« La vision n'est ni un absolu, ni un réel à retranscrire, elle est la source énergétique du poème. Elle est ce qui me rend vivant et que j'essaie de partager avec l'autre, avec le lecteur. Partager du vivant. Là est peut-être l'essentiel. »