À quoi tient la vie ? À nos liens invisibles. Nous, inconnus, sommes raccordés sans le savoir. Nos existences se percutent en silence.
En vidant l'appartement de son enfance, Eddy, veilleur de nuit, retrouve des effets personnels qu'il a dérobés, vingt ans plus tôt, près d'une SDF morte dans la rue. Poussé par la culpabilité, il décide de rendre à cette femme l'histoire qui lui a été confisquée.
Dans cette enquête, Eddy se lance magnétophone à la main pour ne rien oublier. De rencontre en rencontre surgissent plus que des souvenirs. Des liens nouveaux se tissent et la mémoire, ravivée par Eddy, va bouleverser bien des vies.
Il faut beaucoup aimer les gens trace le parcours d'un homme ordinaire qui, voulant réparer ses fautes, se trouve réparé par les autres. Ce roman profondément humain dessine les contours extraordinaires des visages qui font notre quotidien.