Il n'y a pas d'ange
- On peut faire encore une pause, si tu veux ?
- : (
- Si je te laisse un blanc, ça ira ?
- : )
- Je voudrais tant que ton sourire s'étire pour de vrai.
- C'est trop tard, mon ange.
- Non. Accroche-toi. Je suis là.
- C'est trop tard quand même.
- Je ne veux pas y croire. On en reparlera...
L'ange en est sûr : les mots peuvent sauver. Pour empêcher la jeune L. de commettre le pire, il fait appel à une étrange régie, qui projette ses souvenirs sous forme d'« archives mentales ». À elle de les commenter, de les revivre, et de composer un autre tableau à partir des morceaux épars de sa vie... Malgré les petits « couacs » en régie, l'ange persévère, fait revivre les moments joyeux ou pénibles, donne à entendre les paroles des proches. Lui au moins ne la lâchera pas.