Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Gestion des cookies
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
On a rassemblé ici les poèmes qui ont occupé Lescure depuis la publication des Drailles, il y a quinze ans. Il pouvait croire, alors, que les chemins où l'engageait l'exercice de la parole poétique déboucheraient sur une sorte de bienveillance de l'être. Les « poèmes carrés » témoignaient de la générosité des mots, justifiaient qu'on en interrogeât les pouvoirs. Ils n'écartaient pourtant pas les besoins qu'ils avaient d'un questionnement égal à leur succulence. C'était reconnaître leur fragilité et que, peut-être, la bonne volonté qu'on leur trouvait n'était que « l'enfant d'une nuit bitumée » comme dit Queneau. Les travaux de l'Oulipo ont aggravé cette mise en question du langage. Un autre recueil devra comporter les « exercices » que Lescure mène avec plus ou moins d'application (et qui feront l'objet d'un autre volume). Que le poème s'achemine vers sa destruction, qu'il cède à la tentation du silence, qu'il porte le poète à sa fin, constatant sa défaite quant à ses prétentions métaphysiques, l'a peut-être conduit à considérer dans le langage même le triomphe de la mort. Cependant, au cours de cet itinéraire, il est arrivé que la mort change de visage, et de menace qu'elle était, se fasse vaguement promesse. Ou sens. Lescure s'est surpris à retrouver ces temps-ci la présence obstinée de l'exercice du silence qu'il mêlait, il y a 40 ans, la liberté étant opprimée, à celui de la pureté.