Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Gestion des cookies
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
L’origine de l’affinité qui lie Benjamin à Proust est à rechercher dans leur théorie du langage. Tous deux refusent de partager une conception linguistique qui pose le principe de l’arbitraire du signe. Benjamin tend vers une « Ursprache », émanation du langage divin. Proust fait du Nom l’objet même de la quête du roman. Cette conception mystique du langage attire Benjamin vers la Recherche, dont il traduit la moitié vers la fin des années vingt. On étudie ici de manière détaillée cette traduction, la confrontant avec la théorie de son auteur telle qu’il l’expose dans « La tâche du traducteur ». L’intérêt de Benjamin pour la vie et l’œuvre de celui qu’il a ainsi rencontré la plume à la main se retrouve dans tous ses écrits ultérieurs. On peut même considérer qu’Enfance berlinoise, entre exorcisme et emprise, est une authentique « réécriture » de la Recherche, un passage obligé dans ses images, une galerie labyrinthe. Les courts textes de Benjamin tissent les motifs communs aux deux écrivains : nostalgie de l’enfance, pouvoir et limites de la mémoire et du langage, vertiges du désir et de la mort, mise en scène de l’allégorie. Mais Benjamin permet aussi de lire Proust « autrement », en réexaminant son rapport au judaïsme et à l’Histoire.