A ceux pour qui la science s'apprend, s'utilise et, trop
souvent, se subit, ce petit livre réserve trois surprises. La première
est que la science se pense, s'évalue et se critique. La
deuxième est que des formes aussi variées que la chronique
et le pastiche, la comptine et l'interview imaginaire se révèlent
à cet égard souvent mieux adaptés que de savantes analyses.
La troisième tient à ce que ces aimables promenades où
se croisent MacGyver et Marie Curie, et où le trou d'ozone en
remontre au Big Bang, éclairent avec une singulière acuité les
abus de la Raison savante et les grandes questions posées par
la science et la technique.
Un ouvrage indispensable à tout technocitoyen désireux de
ne pas mourir idiot et impascient de voir émerger une science
plus humaine, plus sage et plus transparente.