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Die Ausbildung von Industriekartellen gilt weithin als charakteristisches Merkmal der Wirtschaftsentwicklung vor dem Ersten Weltkrieg. Zeitgenössische Beobachter bewerteten sie teils als »Kinder der Not«, teils als wucherische Monopolorganisationen. Noch im ausgehenden 20. Jahrhundert erachtete Alfred D. Chandler jr. Kartelle als bedeutende Organisationsform im Rahmen des »Cooperative Managerial Capitalism«.
Österreich gehörte neben Deutschland zu den typischen Beispielen für hochgradig kartellierte Ökonomien. Im vorliegenden Band wird die Funktionsweise der österreichischen Industriekartelle vor dem Ersten Weltkrieg analysiert. Auf der Grundlage des Structure-Conduct-Performance-Modells geht Andreas Resch den strukturellen Gegebenheiten einzelner Industrien, ihrer Entwicklung und ihrem ökonomischen Erfolg nach. Dabei werden gemäß der Konzeption vom »Organisierten Kapitalismus«, der »Logik des kollektiven Handelns« von Mancur Olson und spieltheoretischen Überlegungen auch potentielle Effizienzgewinne sowie zusätzliche Kosten durch strategisches Verhalten im Rahmen von Märkten, die keine vollkommene Konkurrenz gewährleisten, berücksichtigt.
Mittels des angewandten Analyse-Instrumentariums unterscheidet der Autor sieben charakteristische Typen der Kartell-Entwicklung und untersucht jeweils beispielhafte Kartell-Industrien.
Als Ergebnis der Studie tritt klar zutage, daß die Marktmacht der Industriekartelle oft bei weitem überschätzt wurde. Vor allem schränkten niedrige Markt-Eintrittsbarrieren für neue Konkurrenten und die geringe Durchsetzbarkeit der Kartelldisziplin die Organisationserfolge ein. Allenfalls trugen staatliche Schutzzölle zu gewissen monopolistischen Extraprofiten bei. Einzig das österreichische Eisenkartell mag durch seine Marktmacht volkswirtschaftlich negative Nettoeffekte bewirkt haben. Die eisenschaffenden Unternehmen waren jedoch nicht nur im Kartell organisiert, sondern auch konzernmäßig verflochten. Somit zeigt selbst das relativ erfolgreiche Eisenkartell, daß die Kartellierung nicht im Sinne der These vom »Cooperative Managerial Capitalism« die unternehmensmäßige Konzentration zu ersetzen vermochte.