L'infantilisation est de tous les partis.
Depuis des décennies, c'est elle qui nous dirige.
Face à la pandémie, la France a, jusqu'à l'absurde, rivalisé d'imagination bureaucratique.
« Pour notre Bien », l'Etat nounou provoque une fièvre maternante, hygiéniste et centralisatrice. Elle révèle un mal préexistant : notre infantilisation croissante, de plus en plus consentie. Comme un chemin de servitude.
L'infantilisation est un poison lent. A trop abandonner nos libertés, nous désapprenons la liberté. A la levée d'écrou, il nous faudra quitter les jupes en fer de Big Nanny. Avant qu'il ne soit trop tard. Infantilisation offre de penser ce phénomène et livre des anticorps précieux pour nous en arracher.