Les écrits rassemblés dans Inflamed Invisible balaient plus de quatre décennies d'essais, de critiques, d'interviews et de textes expérimentaux parus entre 1976 et 2018. Pour David Toop, musicien, critique et enseignant anglais, envisager le son et l'écoute en tant que pratiques fondatrices en soi emmène la musique vers de nouveaux territoires : extension du temps, nature sauvage, vibration et résonance intérieure des objets, actions silencieuses et art de la performance. Ces écrits sont une exploration de strates sonores où s'articulent des préoccupations sensorielles, intellectuelles et philosophiques, à travers lesquelles les objets, les pensées et l'air même s'animent comme l'embrasement de l'invisible.
David Toop s'appuie sur des oeuvres de multiples créateurs d'univers musicaux et visuels, tels Erik Satie, John Cage, La Monte Young, John Zorn, Rioji Ikeda, Brian Eno, Stockhausen, Picasso, Kafka, Joyce, Ad Reinhardt, Beckett, Rauschenberg, Gilbert & George, et d'autres encore, qui nous invitent à franchir les seuils de notre perception.