Cet ouvrage traite de la projection coloniale dans ses dimensions juridiques. Il décrit une mondialisation par la colonisation - dépassant l'histoire coloniale de la France - au cours de laquelle les choix de droits par tous les États se sont faits sur des territoires disputés, longtemps insuffisamment dessinés géographiquement. D'où des « colonies » aux habillages juridiques divers, épousant - en les transformant - les débats des siècles successifs et confrontées aux défis permanents de l'international.
Cette Introduction insiste sur le recours au droit utile à l'entreprise coloniale et aux rapprochements opérés dans des sociétés complexes ainsi que sur l'équilibre trouvé entre droits « natifs » originaux, droits indigènes et droits d'importation. Il interroge l'élaboration d'une science du « droit colonial » encore en déficit d'autonomie mais qui confirme l'existence de « souverainetés en morceaux ».