« Quand on est jeune on révère et on méprise sans rien connaître encore de cet art de la nuance en quoi consiste le meilleur acquis de la vie, et, comme de juste, on paie cher pour n'avoir eu à opposer aux hommes et aux choses qu'un oui et un non. Tout se passe comme si le pire des goûts, le goût de l'absolu devait être cruellement berné et maltraité jusqu'à ce que l'on apprenne à introduire un peu d'art dans nos sentiments ou, mieux encore, à ne pas mépriser l'artificiel comme le font les vrais artistes de la vie. »
F. Nietzsche, Par-delà Bien et Mal, 31.