Autant l'ivresse est présente dans la littérature et - de
façon plus limitée - dans la peinture, autant elle
semble absente de la philosophie. Elle y joue pourtant
un rôle paradoxal qui commence avec le Banquet de
Platon. Les philosophes rêvent à la fois de s'enivrer
d'absolu et de maîtriser l'ivresse.
Ce n'est pas un traité sur ce paradoxe que propose ce
livre, mais à partir de lui une série de variations et
de vagabondages, dans une humeur de banquet -
avec parfois la tête qui tourne un peu.