J'ai tué papa
« Je tue papa tous les lundis matins au petit déjeuner. Quand il annonce, entre deux gorgées de café qui brunit sa langue et jaunit ses dents : « Et encore une semaine à tuer, Antoine ! », je tends le bras gauche - parce que je suis gaucher -, et je fais « pan ! » avec ma bouche comme si une balle partait de mon index et de mon majeur qui forment le canon de mon pistolet imaginaire. C'est notre blague à nous. »
Confronté à l'hospitalisation de son père, Antoine livre ses réactions, auxquelles font écho celles de ses parents. Un roman à trois voix, bouleversant de simplicité. Le quotidien d'un petit garçon pas tout à fait comme les autres.