« Je ne peux pas rentrer à Londres. Le trafic aérien est suspendu et tous les trains sont pris d'assaut. Mon planning est foutu à cause d'un volcan islandais dont seuls les autochtones sont capables de prononcer le nom. Je n'ai pas le choix. Une nuit de plus, à Paris, dans cette suite décorée comme un bordel. »
G.M.
En vérité, Georges Swington, le héros quiquagénaire de ce livre, ne se doutait pas que l'éruption de ce volcan islandais en annonçait bien d'autres : éruption de souvenirs, d'amours mortes ou renaissantes, de mélancolies, de jubilations rétrospectives, d'espérances inattendues. Sans ce volcan, sans le désordre qui s'en est suivi, aurait-il jamais eu le courage de se pencher sur sa vie incandescente à l'instant précis où celle-ci risquait de devenir une lave figée et froide ?