Irak, Syrie, Libye, Tchétchénie, Rwanda : François Zimeray a été en mission au cœur des conflits les plus durs de ces dernières décennies. Témoin de la barbarie humaine, présent lors de l'attentat au centre culturel de Copenhague, il livre ici un texte touchant et profond sur la guerre et les droits de l'homme.
Peut-on encore croire à l'existence de droits universels ? Ambassadeur de France au Danemark, François Zimeray a failli perdre la vie lors de l'attaque terroriste de Copenhague lorsqu'il prit part à un débat sur la liberté d'expression, peu après l'attentat contre Charlie Hebdo.
Cette barbarie il la connaissait déjà. Ambassadeur chargé des droits de l'Homme, il avait arpenté, sous toutes les latitudes, la topographie du malheur. Pendant plus de cinq ans, sur le terrain comme dans les enceintes internationales, il a agi, parlé, mais surtout, écouté au nom de la France. De cet itinéraire atypique, de ses rencontres hors du commun, subsiste le souvenir d'un même visage, celui d'une humanité criant partout la même protestation, parce qu'il n'y a pas deux façons différentes de souffrir de la violence selon sa culture ou sa religion. L'universel, en chair et en os, et les droits de l'Homme comme discipline.
Donnant à réfléchir sans prescrire, il livre ici un texte sincère et profond sur les dilemmes de la responsabilité, et révèle un aspect insoupçonné de l'action diplomatique.