J'aimerais tant qu'on se revoie... mon fils
« Parce qu'un jour, l'impossible, l'inimaginable se produit,
devient la réalité... Un enfant, son enfant s'en va, ailleurs,
au-delà... Après le choc, après le chaos, reste un mince espoir
qui redonne goût à la vie, l'envie de continuer : son âme reste
vivante, l'amour l'emporte, l'amour plus fort que la mort...
Mais le chemin pour y parvenir est long, très long, si long... »
Terrassée par la mort de Tristan, emporté par un cancer
foudroyant à 19 ans, Laurence, sa mère, est au bord de le
rejoindre. Un soir, par hasard, elle envoie un message sur le
site d'un cancérologue qu'elle ne connaît pas, une « bouteille
à la mer »... Stupeur : contre toute attente, une réponse
arrive aussitôt : « II faut accepter de vivre [...] sous sa protection... Ce n'est plus lui qui a besoin de vous, c'est vous qui
avez besoin de lui... L'amour ne peut pas finir. Les vivants qui sont partis peuvent nous laisser des signes... »
Pendant plus d'un an, le dialogue serré et presque quotidien
se poursuit entre cette mère profondément blessée et le
professeur Joyeux. Ce livre bouleversant en est la transcription
brute ; puisse-t-il être aussi un « signe » pour tous ceux qui
guettent une espérance...