J'aurais dû apporter des fleurs
« "N'apporte rien, Gérault, on a tout !" Toujours cette générosité qui écrase. Mieux vaut des mains vides et l'honneur sauf, qu'un "oh, mais fallait pas" qui accable. »
Gérault tente d'offrir une image idéale de lui-même, mais quand on est seul, au chômage à cinquante ans, ce n'est pas chose facile. Homme empêché, il s'interdit de dire ce qu'il pense et retient en lui sa colère, sa violence. Sa voix intérieure prendra-t-elle peu à peu le dessus ?
« C'est finement observé, ironique mais plein d'empathie, très réussi. »
Alix Girod de l'Ain, Elle