Nous avons décidé qu'il nous fallait un nom pour identifier nos actions. Juste à ce moment-là, on passait par la place Loreto. Alors Renato ; presque par hasard, a dit : « Regardez, c'est là que les brigades partisanes ont pendu Mussolini et Clara Petacci. » On s'est tout de suite compris : « brigade » était le nom qu'il nous fallait. On combattait pour la liberté et contre le fascisme, exactement comme les brigades partisanes. Mais le nom de « brigade » ne suffisait pas, il fallait quelque chose qui exprime immédiatement ce que nous étions. J'ai alors proposé « Brigade rouge ». Ça a plu à tout le monde.
Cette pièce est un témoignage fidèle de cette période de l'histoire italienne et raconte aussi la tentative, sans cesse réitérée, d'un père pour ramener sa fille aux raisons de la vie et de sa propre humanité.