Le football, première religion mondiale, se présente
de manière aliénante à ses fidèles comme
un spectacle universalisé, qui occulte pour eux
toutes les coulisses d'un sport dans lesquelles
fleurissent dopage, corruption et magouilles diverses,
en résonance avec le désordre capitaliste
de l'économie néo-libérale. D'origine belge, l'auteur
prend pour illustration la participation de
l'équipe nationale de son pays à la récente Coupe
du monde pour mettre en évidence cette occultation
et l'intervention du football pour promouvoir
au sein des masses sidérées l'«état crépusculaire»
de l'humanité.