Singulier parcours que celui
d'André de Richaud, dont témoigne
ce petit livre brûlant,
considéré par beaucoup comme
le chef-d'oeuvre de son auteur.
Homme de théâtre et de littérature,
Richaud connut le succès
avant-guerre, notamment
avec «La Douleur» (Grasset).
Célébré par le tout-Paris, ami
de Gide et de Fernand Léger,
il bascula dans l'alcoolisme, et
devint peu à peu une sorte de
«clochard mondain». Délaissé
il se retira, au soir de sa carrière,
dans un hospice. Oublié
de tous, au point de tomber un
jour sur un article de journal
annonçant son décès !
D'où ce texte, «Je ne suis pas
mort», dont l'humour vache
fustige ses prétendus amis,
et qui fut salué à sa sortie par
Mauriac : «Que ceux qui se
souviennent de Richaud, au
premier rang de sa génération,
se hâtent d'acquérir ce livre
vivant !»