Je serai fusíllé demain
Les dernières lettres des patriotes belges et français fusillés par l'occupant
1914-1918
De 1914 à 1918, des citoyens ont combattu l'occupation allemande dans la clandestinité en Belgique et dans le Nord de la France. Edith Cavell, Gabrielle Petit et après de trois cents autres patriotes ont été envoyés au peloton d'exécution par les conseils de guerre allemands. La plupart d'entre eux ont eu l'occasion d'adresser, quelques heures avant de mourir, une dernière lettre à leurs proches.
Les auteurs se penchent sur ces écrits ultimes et proposent une sélection de lettres parmi les plus emblématiques.
Ces lettres d'adieu forment en effet de formidables témoignages de l'homme face à la mort. Elles éclairent aussi d'un jour particulier les conceptions familiales, religieuses et civiques de ces simples particuliers qui, pour la plupart, ne les auraient jamais exprimées par écrits s'ils n'avaient pas été condamnés.