Je suis une sur deux
« Je vais me permettre de te tutoyer, tu ne m'en veux pas ? On ne se connaît pas, c'est vrai. Mais vu ce qu'il vient de t'arriver, je crois qu'on a quelques points communs. (...) Alors on va faire un truc, si tu veux bien : je t'écris maintenant, et toi, tu me lis quand tu veux. D'accord ? Moi, j'ai des choses à te dire. Toi, sens-toi libre d'en faire ce que tu veux. D'ailleurs, c'est peut-être par là que je devrais commencer : sens-toi libre de tout, tout le temps, et surtout de refuser. Ton " non " est un droit élémentaire. Au-delà de respectable, il est inaliénable. Même si on vient de te le piétiner. Alors, par exemple, tu peux dire ; " Non, Giulia, je ne te lirai pas, pas tout de suite, et peut-être même jamais. " Mais je vais juste poser ça là. »