Un magnétophone. C'est cet appareil qui a servi de premier instrument électronique à Jean-Michel Jarre : « Mon grand-père m'avait filé un magnétophone et avec mon groupe de rock, j'enregistrais des solos de guitare que je passais à l'envers, des passages d'orgue que je ralentissais. » Passionné par le son, le jeune Jarre postule au Groupe de Recherches Musicales en 1968 : 200 candidats se présentent pour 4 places. Jean-Michel Jarre réussit l'examen et intègre le GRM, qui est alors la meilleure école du monde concernant la musique électroacoustique.
Formé par Pierre Henry et Pierre Schaeffer, Jean-Michel Jarre découvre une approche de la musique novatrice à l'époque. Parlant de Pierre Henry, JMJ a déclaré : « C'est le premier, avec Pierre Schaeffer, qui a dit que la musique n'était pas seulement faite de notes fondées sur le solfège, mais de sons et qu'on pouvait sortir avec un micro et aller enregistrer le bruit de la pluie, le bruit du vent, et en faire de la musique. »
En sortant du GRM, Jean-Michel Jarre devient compositeur, parolier, arrangeur, producteur. Et puis en 1976, dans son appartement transformé en home studio, il compose un disque de musique instrumentale dont personne ne veut : Oxygène. Le producteur Francis Dreyfus accepte de sortir l'album et c'est une révolution. Grâce à ce disque, « Il [Jean-Michel] a fait découvrir la musique électronique à des millions de personnes ! » Moby
De Lyon à Equinoxe infinity, découvrez l'histoire d'un des pionniers de la musique électronique.