Il s'appelle Jean-Yves Vallat, il a été édité la première
fois par Colette Seghers, il obtient le Prix Ivan Goll en
2000, il sait que toute transcendance est hypothétique, il
chante l'âme des arbres, les découvertes héréditaires du
sourcier, la terre, à l'heure où elle ne sait plus que faire
de son bois mort.
Parfois, son propos peut sembler pessimiste, mais
Jean-Yves Vallat donne, avec ses mots inspirés, de l'eau
aux fleurs écarlates du jardin. Il porte en lui de la
lumière secrète comme son poète de prédilection René
Char. Voilà bien un poète de l'humilité fière, de la
fraternité directe, un marcheur au couvert du silence.
Le reconnaître et le lire ou le relire est une joie, mieux :
un acte de justice tout simplement.
Les éditeurs