Ce récit accompagne un Christ en marche, inattendu, iconoclaste, dépassant tous les dogmes et les images que l'on peut en avoir. Un Fils de Dieu impertinent pour une vision renouvelée. Apocryphe, parce que n'appartenant à personne.
Ce Jésus est maître en paradoxe.
Ici, comme dans ses autres textes, le paradoxe est, avec l'humour, l'arme d'écriture favorite de Jean-Luc Coudray et le levier avec lequel il cherche à dérouter les évidences du monde. Il en manie l'usage avec une virtuosité diabolique, serait-on tenté de dire, si elle n'était ici christique.