En véritable poète, Maurice Couquiaud a choisi de rester à l'écoute
sensible du monde et de ce que la raison ne peut expliquer ou
justifier. Il plonge dans les paradoxes heureux ou douloureux de la
condition humaine au sein d'une réalité fondamentalement frappée
d'incertitudes. Cette veille permanente lui permet de répondre à
son désir le plus cher : partager avec ses semblables ce que seule
la poésie peut saisir et traduire de l'indicible.
Les gestes et les mots
peuvent avoir une lointaine portée d'ogive.
L'amour est une arme de construction massive.
Ces mots ouvrant le nouveau recueil de Maurice Couquiaud
correspondent parfaitement à l'esprit régnant dans les oeuvres
précédentes du poète, notamment dans le dernier, L'éveil des eaux
dormantes, dont certains chroniqueurs ont pu écrire :
Sa particularité serait peut-être de demeurer lyrique, musical
dans cet effort d'apprivoiser le désespoir, de le transfigurer,
d'affirmer toujours qu'il est quelque chose à sauver.
Jean-Michel Lévenard. Florilège n° 133.
Maurice Couquiaud est un poète rare. Rare dans sa production,
rare dans sa qualité de revuiste, rare dans son inspiration, rare
dans son humanité....
Bernard Fournier. Aujourd'hui poème n° 75.