À quoi ressemble la joie dans les milieux de lutte ? Qu'est-ce qui nous rend collectivement et individuellement plus capables, plus puissant-e-s et pourquoi, parfois, les milieux radicaux produisent tout l'inverse et nous vident de tout désir ?
C'est à ces questions que Joie militante tente de répondre, combinant propositions théoriques, analyses de cas pratiques et entretiens avec des militant-e-s issu-e-s de luttes diverses : féminisme, libération Noire, résurgence Autochtone, squat, occupations, luttes queer, anti-carcérales, d'autonomie des jeunes, anarchisme, autonomisme, écologie radicale.
La joie, au sens spinoziste du terme, renvoie à notre capacité à affecter et être affecté-e-s, à prendre activement part à la transformation collective, à accepter d'en être bouleversé-e-s. La joie telle qu'elle nous est ici proposée est une façon d'habiter pleinement nos mondes, nos attachements, plutôt que de chercher à les diriger.
Ce livre, paru aux États-Unis en 2017, y est déjà devenu un incontournable pour penser différemment le militantisme et les luttes. Il s'agit maintenant d'ouvrir également ces discussions au contexte français.